La Coalition des Organisations en synergie pour la défense de l’Education publique (COSYDEP) a listé plusieurs mesures à prendre par l’Etat pour « sécuriser l’environnement des apprentissages, face à la montée de la courbe des cas de contamination et au relâchement général observé chez les populations ».
Dans une déclaration transmise à l’APS, la coalition qui regroupe des organisations de la société civile active dans le domaine de l’éducation dont des syndicats d’enseignants a souligné la nécessité pour l’Etat de « doter chaque école d’un environnement résistant aux effets de la COVID avec pour chaque établissement scolaire un bloc sanitaire, un point d’eau, un gardien et au moins une femme de ménage ».
Il s’agit également, note la déclaration, de « rendre disponibles les budgets et moyens de fonctionnement des écoles publiques et d’appliquer systématiquement le protocole sanitaire ».
Autres mesures avancées c’est « d’assurer la dotation de toutes les écoles en matériel sanitaire (masques, gel, matériels et produits d’hygiène), avec un dispositif de contrôle du respect des mesures barrières ».
« L’école, lieu de construction de comportements appropriés, peut faire des élèves des acteurs de conscientisation des familles », renseigne la déclaration.
Pour la coalition, l’année scolaire 2020-2021, marquée par un contexte particulier de pandémie de la Covid-19, « réclame de la vigilance et de la pro activité ».
Un mois après la rentrée, la COSYDEP a recueilli des informations auprès de ses 14 antennes régionales qui ont fait état d’un « déficit inquiétant en matériel sanitaire dans des écoles face à la montée de la courbe des cas de contamination ».
En outre, l’organisation appelle l’Etat à tirer des leçons de la pandémie avec la reprise du 25 juin pour les classes d’examen en « allégeant les programmes et en mettant en place, sur la base d’un maximum de 2 élèves par table banc, un dispositif de rotation des flux pour mettre à profit les supports e-learning avec une exploitation optimale et plus équitable ».
La question de la « pacification de l’espace scolaire » a été également évoquée de même que la « sécurisation du quantum horaire pour optimiser les 1265 heures ».
« Fidèle à son rôle d’alerte et de proposition, la Coalition invite à la veille permanente pour un déroulement stable des apprentissages et un dénouement fructueux de l’année scolaire », relève la déclaration faite un mois après la rentrée scolaire.