Le Collectif des chargés de cours a plaidé, mardi, à Kaolack (centre), pour une formation continue de ses membres afin de pouvoir assurer un enseignement de qualité.
’’L’Etat doit assurer la formation continue des chargés de cours. Nos collègues ont fait douze ans ou plus de service dans les collèges et lycées sans pour autant bénéficier d’une formation à l’école normale’’, a dit le président de collectif, Lamine Ndiaye, par ailleurs chargé des cours à l’inspection d’académie (IA) de Matam.
Le collectif des chargés de cours est un cadre qui regroupe des instituteurs, des maîtres contractuels, des maîtres d’arabe et des maîtres d’éducation physique et sportive (EPS), a t-il expliqué.
Ils sont affectés en qualité de professeurs au niveau des collèges et lycées dans l’ensemble des académies du Sénégal pour ’’pallier le manque de professeurs et combler un gap que les sortants de l’école normale n’arrivent pas à régler’’, a t-il poursuivi en marge d’une tournée de son mouvement à Kaolack.
Lamine Ndiaye a ainsi plaidé pour une formation continue de ses collégues dont le nombre est estimé à près de 300 au niveau national.
’’Nous sommes dans le système éducatif. Mais aujourd’hui, il y a des camarades dont leur ordre de service qui date depuis 2009 tarde à avoir la mise en position. Ça traîne au niveau du ministère de l’Education et au niveau de la direction de la formation et de la communication qui doit prendre en charge ces derniers pour une mise en position de stage’’, a déploré le président national des chargés de cours.
’’Nous voulons être formés afin de pouvoir assurer un enseignement de qualité dans le système éducatif’’’, a-t-il insisté, invitant également le ministre de l’Education nationale à régler la question de la mobilité des chargés de cours, afin qu’ils puissent compétir à l’échelle nationale.
Lamine Ndiaye dit avoir constaté, lors de sa tournée dans quelques collèges et lycées de Kaolack, que des camarades ’’ont exercé cinq ans de service sans bénéficier des indemnités recherche et de documentation’’.